Volontariat familial

Chantier Famille. Foto: Jérémie Jung

Kaks nädalat Võrumaal Kiidi külas vabatahtlikuna töötanud Prantsusmaa ajakirjanik Jérémie Jung kirjutab oma emakeeles, mida ta Eestis koges.

À trois ou quatre ans, pour certains, c’est leur première expérience d’une culture différente, d’une nouvelle langue.

Encore peu connu, le volontariat familial en est à ses balbutiements. Mais l’Estonie grâce au travail conjoint de l’association EstYes (www.estyes.ee) et de l’éco-ferme Kiidi (www.kiidi.ee) participe au développement de cette alternative aux vacances touristiques et consuméristes traditionnelles.

En famille, d’Israël, de France, de Russie et de Turquie, Ils ont passé leurs vacances en Estonie. Ils ont expérimenté la culture locale au travers d’un projet de volontariat aussi appelé chantier international. Durant deux semaine, dans la ferme Kiidi dans le sud est de l’Estonie à entre la frontière Russe et Lettonne, cinq familles de cultures différentes ont partagé les tâches rythmant le quotidien de cette éco-ferme Estonienne.

Récupérer du vieux matériel agricole soviétique, ramasser du bois de chauffage, entretenir la forêt avoisinante, récolter les pommes de terre puis préparer la prochaine semence, participer à la conception de tapis traditionnels à partir d’anciens draps de lits. Ce sont les tâches que ces familles ont pu partager avec cette petite communauté.

Plus loin que ce que donnent à voir les clichés promus par les agences touristiques, Aigar, l’hôte de ce chantier international, donne à voir à ces familles internationales, de l’intérieur, la véritable culture estonienne : festivals traditionnels, habitudes culinaire, rapport au travail, rencontres, relations
humaines…

Pour ces familles, dans un contexte où leur repères et refuges culturels sont déstabilisés, confronter sa culture et ses habitudes, adopter pour deux semaines celles de leur hôte participe surement à la compréhension et l’acceptation des différences de chacun. C’est ce pour quoi ils sont venus.

Ainsi depuis cinq années, à quelques kilomètre de Rõuge, en hébergeant et partageant son quotidien avec ses hôtes internationaux, l’éco ferme de Kiidi donne à ces familles un aperçu de la vie locale avec honnêteté et sans vernis.

Jérémie Jung